Arte diffusera le 30 avril 2019 « Pauvres poulets - Une géopolitique de l'œuf » (Armes Huhn - armer Mensch. Vom Frühstücksei zur Wirtschaftsflucht) par Jens Niehuss et Simone Bogner. « Plus de 90 % des œufs consommés en France et en Allemagne proviennent d’élevages intensifs. Enquête sur le marché européen de l’oeuf et du poulet, tentaculaire, opaque et parfois peu respectueux de l’animal ».
« Nous consommons en moyenne 230 œufs par an ».
Judaïsme
« Ce qui provient d’un animal casher est casher ; ce qui provient d’un animal non-casher n’est pas casher… Ainsi, le lait et les œufs ne sont casher que dans la mesure où ils proviennent d’animaux casher. De plus, les œufs doivent être soigneusement examinés pour s’assurer qu’ils ne présentent pas de taches de sang ».
La « Torah énumère 21 espèces d’oiseaux non-cashers, pratiquement tous des prédateurs ou charognards. Parmi les oiseaux cashers se trouvent par exemple les variétés domestiques de poulets, canards, oies, dindes et pigeons ». Ces variétés doivent être tués conformément à la shehita qui réduit efficacement la souffrance animale.
L’œuf est qualifié d’aliment parvé, c’est-à-dire ni « viande » ni « lait », et peut donc être mangé avec l’une ou l’autre.
Pendant les soirées de Seders de Pessah (Pâque juive), un œuf dur est placé sur le plateau posé sur la table. L’œuf « rappelle le ‘haguiga sacrifice du jour de fête (yomtov). En choisissant un œuf, les sages ont, en même temps, voulu évoquer la destruction du Temple et le deuil qui en suivit (l'œuf étant un des aliments traditionnels du deuil). Il se trouve d’ailleurs que le jour de la semaine où tombe le premier jour de Pessa’h est le même où tombe le 9 Av, anniversaire de la destruction du temple de Jérusalem) ».
Les Juifs endeuillés consomment des œufs dans les jours suivant l’enterrement du défunt.
Christianisme
L'œuf de Pâques s’avère une tradition chrétienne : les œufs sont décorés pour la fête de Pâques. Il symbolise la résurrection de Jésus-Christ et sa sortie du tombeau.
Secteur avicole



« Quant aux poules pondeuses, après avoir été abattues et congelées, elles inondent le marché africain à des prix dérisoires, aux côtés de poulets de chair dont on a ôté le blanc, prisé des Européens ».
« Face à cette concurrence, l’ensemble du secteur avicole a ainsi périclité au Ghana. Législation européenne trop peu contraignante, publicité mensongère, dumping et hygiène douteuse… : de la Lettonie jusqu’en Afrique, ce documentaire coréalisé par Jens Niehuss (Le vrai coût de la viande pas chère) dévoile les secrets d’une industrie opaque, et montre les conditions de vie indignes des poules qui nous nourrissent ».
« Pauvres poulets - Une géopolitique de l'œuf » par Jens Niehuss et Simone Bogner
Allemagne, 2019
Sur Arte le 30 avril 2019 à 20 h 50
Visuels : © tvntv
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Les citations sur le documentaire sont d'Arte.
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