Née Sidonie-Gabrielle Colette (1873-1954), Colette est une femme de lettres, actrice, mime, journaliste directrice littéraire du journal Matin française, présidente de l’Académie Goncourt (1949-1954) qui l’admet dès 1945. Arte diffusera le 27 avril 2019 « Colette, l'insoumise » (Colette, die Aufständische) par Cécile Denjean. « Avec une fantaisie très Belle Époque, ce documentaire retrace la vie libre et théâtrale de Colette, immense écrivaine et insatiable hédoniste ».
« Blaise Cendrars - Comme un roman » par Jean-Michel Meurice
Colette (1873-1954)
« Leone Ginzburg, un intellectuel contre le fascisme » par Florence Mauro
Arthur Miller (1915-2005)
« Stefan Zweig, histoire d’un Européen » par Jean-Pierre Devillers et François Busnel
« De son enfance campagnarde auprès de parents aimants et libres penseurs, elle a gardé le goût de la littérature, de l'anticonformisme et des plaisirs de la vie, célébrés tout au long de son œuvre ».
« Née en 1873 à Saint-Sauveur, en Bourgogne, la jeune Gabrielle Colette grandit dans un vert paradis, qu'elle quittera à 18 ans, à cause de la ruine familiale ».
« Mariée très jeune » en 1893 « à la nouvelle coqueluche parisienne, le sulfureux » Henry Gauthier-Villars connu sous le nom de « M. Willy », elle s'initie au fascinant demi-monde de la Belle Époque, fait ses débuts en littérature et perd quelques illusions ».
« Son mari la trompe et exploite ses talents d'écrivaine dans la série des Claudine » en imposant à son épouse le statut de nègre littéraire.

« Le couple ira jusqu'à mettre en scène un ménage à trois avec l'actrice Polaire ».
« De toute façon, cela fait longtemps que Colette partage ses amours entre les hommes et les femmes ».

« Inventrice du « mentir-vrai » de l'autofiction, Colette met sa vie en scène, conquérant sa liberté par les mots » (La Vagabonde ou L'Envers du music-hall.
"Colette enfin libre en baie de Somme"
Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre de "Invitation au Voyage" (Stadt Land Kunst), "Colette enfin libre en baie de Somme" (Colettes Aufblühen an der Somme-Bucht). ""Les méandres de la baie de Somme s’étendent à perte de vue. Au début du XXe siècle, les plages aux couleurs changeantes et les ruelles tranquilles de la station balnéaire du Crotoy sont le théâtre de l’épanouissement sentimental et artistique de Colette. L’auteure y passe plusieurs étés, y vit librement et signe enfin de son nom ses écrits qui feront d’elle la première femme présidente de l’Académie Goncourt."
"Colette enfin libre en baie de Somme"
Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre de "Invitation au Voyage" (Stadt Land Kunst), "Colette enfin libre en baie de Somme" (Colettes Aufblühen an der Somme-Bucht). ""Les méandres de la baie de Somme s’étendent à perte de vue. Au début du XXe siècle, les plages aux couleurs changeantes et les ruelles tranquilles de la station balnéaire du Crotoy sont le théâtre de l’épanouissement sentimental et artistique de Colette. L’auteure y passe plusieurs étés, y vit librement et signe enfin de son nom ses écrits qui feront d’elle la première femme présidente de l’Académie Goncourt."
Jouvenel
« De pantomimes déshabillées en romans prémonitoires, de ses frasques amoureuses avec Missy à ses passions pour les Jouvenel père et fils, ce documentaire retrace la fabuleuse trajectoire de l'écrivaine au regard de chat, infiniment vivante et libre ».
En 1912, Colette épouse le journaliste, diplomate et homme politique Henry de Jouvenel (1876-1935), rencontré en 1909. En 1902, le Dreyfusard Henry de Jouvenel avait épousé Sarah-Claire Boas (1879-1967), fille de l’industriel français juif et « infirme d’une blessure de guerre en 1870 » Alfred Boas (1846-1909) et le couple avait eu un fils, Bertrand de Jouvenel (1903-1987). De l’union entre Henry de Jouvenel et Colette, naît sa fille unique, Colette Renée de Jouvenel dite « Bel-Gazou » (1913-1981). Cette quadragénaire a une liaison durant cinq ans avec son beau-fils adolescent de seize ans, Bertrand de Jouvenel. Elle divorce en 1923.
Elle s’inspire de cette époque dans Le Blé en herbe, Chéri et Julie de Carneilhan.
Au jeune Georges Simenon qui lui adresse ses écrits, Colette conseille de simplifier son style trop littéraire. Un conseil précieux qu’il suivra et dont il lui sera reconnaissant.
Fine mélomane, Colette élabore à l’initiative de Jacques Rouché, directeur de l'Opéra de Paris, Maurice Ravel de 1919 à 1925 la fantaisie lyrique L'Enfant et les Sortilèges créée le 21 mars 1925 à l'Opéra de Monte-Carlo dans une chorégraphie de George Balanchine.
Maurice Goudeket
En 1925, Colette se lie avec Maurice Goudeket (1889-1977), courtier en perles et écrivain juif, qu’elle épouse en 1935.
Durant l’Occupation, elle quitte la zone libre pour rejoindre Paris occupé par les Nazis. Elle collabore à Gringoire et à La Gerbe.
Elle protège son époux : elle obtient le 6 février 1942 sa libération après son arrestation par la Gestapo le 12 décembre 1941.

C’est dans son appartement du Palais-Royal que Colette décède.
« Irrigué de sa prose sensuelle et incisive, ce montage alerte de films muets et d'archives orchestre avec une extravagance digne de la Belle Époque les métamorphoses successives de la dame, malicieusement croquées par l'illustratrice Catel Muller ».
« Colette sera la première femme à qui la France accordera des funérailles nationales tandis que l'Église lui refusera les obsèques religieuses pour "conduite inconvenante". Une sortie théâtrale, bien dans son style ».
« Colette, l'insoumise » par Cécile Denjean
France, 2017, 54 min
Sur Arte les 22 avril 2019 à 22 h 20, 27 avril 2019 à 5 h 20, 9 mai 2019 à 3 h
Visuels :
Création : dessin représentant Colette
© D.R.
L'ecrivain Colette (1873-1954) en comedienne et danseuse dans le mimodrame Reve d'Egypte, en 1907
Colette (Sidonie Gabrielle Colette 1873-1954) posant sur une peau de lion, Album Reutlinger vers 1907
© Léopold-Emile Reutlinger/ D.R.
France, 2019, 13 min
Sur Arte jusqu'au 15 janvier 2021
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Les citations sur le documentaire sont d'Arte.
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